Lac Labarre et
Tête des Chétives
(au
départ de Confolens)
Dénivelée
:
1400m env. pour le lac labarre, +200m env pour la tête des
chétives.
Accès
:
Grenoble > Vizille > La Mure > Valbonnais >
Entraigues > Le Périer > Confolens
Quelques
photos
:
Commentaires
:
Comme tout les ans à cette période j'effectue ma petite
ballade en Oisans ou dans les Ecrins en espérant voir de belles
couleurs d'automne avant l'hiver. Maintenant que c'est chose faite, il
peut neiger !
Je ne connaissais absolument pas ce coin de l'Isère ou j'ai du
passer une fois en voiture il y a 5 ans. C'est d'un aspect assez
euuu... "rural" !
Du parking situé face à la cascade de Confolens, prendre
la petite passerelle et poursuivre le chemin jusqu'à une patte
d'oie. A droite c'est Confolens centre, prendre à gauche en
direction de Confolens faubourg. On traverse un nouveau pont puis le
sentier grimpe jusqu'au hameau (2 maisons et autant de ruines) toujours
en direction de la cabane de la Selle (panneaux). Encore un peu de
grimpette dans ce versant qui est à l'ombre à 9h00
à cette date puis c'est un sentier presque horizontal qui
traverse à flanc dans des sous bois clairsemés ou les
couleurs sont éclatantes (même à l'ombre !).
On a le temps d'observer le rocher de l'église en face, de temps
à autre le Paletas au-dessus qui commence tout juste à
s'éclairer et puis la ligne EDF qui vous suivra partout (ou
presque). La question à ce moment est : mais par ou
ça passe pour rejoindre le col de Romeïou ?!
On découvre ensuite le fond du vallon de la Selle avec ces
mélèzes entre le vert et le jaune en haut et tout les
arbres, arbustes, pins qui forment un joli bouquet dessous.
Après une montée à travers le bas de la
forêt, la suite peut s'effectuer en rive droite (chemin
d'hiver) ou gauche (chemin d'été) du ruisseau du tourot
jusqu'à la cabane de la Selle. Lieu paradisiaque, la cabane de
la Selle est située en bordure d'une jolie forêt de
mélèze et de grands pâturages.
Remonter encore un peu le versant en direction d'un panneau qui indique
à gauche la brèche du Périer et à droite le
col de Romeïou. En prenant la direction de ce dernier on monte en
bordure de la forêt sur l'ancienne moraine jusqu'à ce que
la pente se raidisse. Le chemin monte alors en lacets sous le rocher de
la grande église dont il gagne le sommet. Là un
sifflement ne laisse pas de doute, il y a du chamois et peu
après j'en vois un qui détale sous le clocher. Le cheminl
chemine ensuite sur le faîtage de la nef avant de traverser les
raides versants des rochers de la selle et du signal du Lauvitel. Le
chemin toujours bien tracé (et consolidé sur le final) y
est parfois exposé (ne pas entreprendre par temps humide). Un
autre chamois me regarde bêtement, lui sur son promontoire
inaccessible, moi en dessous qui fini par continuer mon chemin. On
arrive ainsi au col de Romeïou d'où on aperçoit
déjà les eaux verdâtres du lac labarre. Descente
sur le lac tout proche, bien vaseux. Faut dire qu'avec tout les moutons
qui doivent tourner autour en été il a vite fait
d'être totalement hypereutrophié, pour preuve les algues
dans l'exutoire.
Remontée après avoir confondu une marmotte avec un
caillou (elle était tellement proche que j'ai pas cru mes yeux)
puis chassé à l'affût une autre (faut bien
s'amuser) en direction de la tête des chétives (200m
au-dessus du col). Le sommet permet de prendre un peu de recul pour
voir les sommets environnants autour du lac, chose qu'on ne peut pas
faire en restant à son niveau. Vue également sur les
massifs à l'Ouest (coiro, taillefer...). Descente ensuite par le
même itinéraire pour pouvoir profiter des couleurs au
soleil. Le chemin sous le col encore gelé le matin à
séché avec le soleil, il y a par contre sous
l'église encore quelques endroits ou le givre a tenu au sol. Le
mélezin ensuite est très agréable et lumineux.
Redescente de la cabane par le sentier d'hiver plus aéré.
Je finirai par croiser des gens sur le sentier horizontal, au dessus de
confolens, les seuls que j'aurai vu de la journée mis à
part 4+2 personnes au lac venus depuis la combe guyon.
En bas il fait presque trop chaud quand le vent s'arrête. Pas
besoin de commentaire pour les couleurs, avec ce soleil les arbres tous
plus beaux les uns que les autres et les essences variées et
dispersées renforcent la multitude des couleurs.
NB : la cabane de la selle était ouverte : il suffit d'ouvrir le
panneau de bois puis de pousser la vitre de la porte pour passer
la main et tourner la poignée.
A noter qu'on peut également boucler la sortie en descendant par
la combe de rif Meyol ou bien regagner la cabane des Terrasses par le
sentier en pointillés noirs sur l'IGN qui arrive sous le col de
la Romeïou (plus facile à trouver à la
montée).